L'Administration générale des douanes a renforcé les contrôles d'importation sur les excavatrices d'occasion

Date de sortie : 08/09/2025

En avril 2025, l'Administration générale des douanes a publié l'avis n° 18, instaurant la réglementation technique la plus stricte jamais appliquée à l'importation d'engins de chantier d'occasion. Grâce à trois mesures majeures : le contrôle de l'âge des équipements, la réduction de la durée de validité des licences et le relèvement des seuils de protection environnementale, le système de réglementation des importations a été considérablement modernisé, ce qui a eu un impact significatif sur les flux d'équipements en provenance de grands pays d'origine comme le Japon et la Corée du Sud.

La nouvelle réglementation définit clairement les limites d'âge des équipements. Les pelles d'occasion de plus de huit ans doivent fournir un rapport d'essai de performance de l'équipement du fabricant d'origine, portant sur l'état des composants clés tels que le moteur et le système hydraulique. Les équipements ne pouvant pas fournir ce rapport doivent subir des essais supplémentaires auprès du Groupe chinois de certification et d'inspection (CCIC) du pays exportateur, pour un coût supérieur d'environ 151 TP3T à celui des années précédentes. Pour le marché coréen, par exemple, les frais d'essai de base du CCIC incluent déjà un tarif standard de 1 TP4T300 USD par personne et par jour. Les réinspections ou la délivrance de licences par lots entraîneront des coûts supplémentaires, augmentant encore les coûts d'importation.

La réforme de la gestion des licences est devenue le principal défi auquel sont confrontées les entreprises. La durée de validité de la « licence d'importation automatique » a été considérablement réduite, passant de 180 à 90 jours, et les entreprises doivent entamer la procédure de dépôt trois mois à l'avance. Les données douanières montrent que le taux d'erreur dans les déclarations d'importation de pelles d'occasion a augmenté de 221 TP3T sur un an entre janvier et juin 2025, avec 701 TP3T de retours directement liés à des licences expirées. Les surestaries de 500 yuans par jour du port de Shanghai, combinées au coût des équipements inutilisés, ont entraîné des pertes pour de nombreuses entreprises. Pour une entreprise de Dongguan, les pertes liées aux retours d'expéditions dues à des licences expirées ont dépassé 151 TP3T de la valeur des équipements.

Les barrières à l'entrée en matière de protection environnementale ont été considérablement renforcées. Cette politique interdit explicitement l'importation d'équipements dont les normes d'émission sont inférieures à la norme nationale III. Elle place également les excavatrices équipées de moteurs inférieurs à la norme nationale IV pour les engins mobiles non routiers sur une liste restreinte. Cela a eu un impact significatif sur les équipements importés, principalement en provenance du Japon et de Corée du Sud, en particulier les gros équipements d'une puissance motrice ≥ 130 kW, qui doivent remplir les conditions de divulgation des informations de protection environnementale de la norme nationale IV avant leur importation. Bien que des concessions tarifaires soient disponibles dans le cadre du RCEP, la rigidité des normes environnementales a empêché la plupart des équipements plus anciens d'entrer sur le marché. Les experts du secteur recommandent aux entreprises d'aborder la nouvelle réglementation de trois manières : privilégier les équipements fabriqués après 2015 afin de contourner les restrictions d'âge ; exploiter les ports comme Qingdao et Tianjin, où les taux d'inspection sont plus faibles (15% inférieurs à ceux de Shanghai), afin de réduire les risques de dédouanement ; et faire appel à des organismes professionnels tiers pour effectuer les tests CCIC et déposer les demandes de licence à l'avance afin d'éviter les coûts supplémentaires dus aux retards de traitement.

Cet ajustement politique non seulement améliore le contrôle qualité, mais reflète également la transition de l'industrie chinoise des engins de chantier vers un développement de haute qualité. L'élimination des équipements obsolètes, énergivores et très polluants permettra non seulement de réduire l'afflux de capacités de production bas de gamme, mais aussi d'obliger les importateurs à optimiser leur portefeuille d'équipements, favorisant ainsi les modernisations écologiques et les innovations technologiques sur le marché national des engins de chantier.

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